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Comment mieux se connaître grâce à la fenêtre de Johari ?



Lorsque l’on cherche à mieux se connaître, on commence en général seul avec l’aide de tests de personnalité.


Des tests de personnalité, il en existe un paquet. Tu connais peut-être l’un des tests suivant : le DISC, MBTI, Leadership Circle, … Peut-être en as-tu déjà fait d’ailleurs ? Ces tests sont intéressants car ils donnent de nombreuses informations et mettent des mots sur qui nous sommes.


Si tu fais ce genre de test, je te conseille tout de même d’avoir un regard critique sur les profils qui te seront transmis, ce qui ne veut bien sur pas dire refuser ou occulter les informations qui ne te conviennent pas. Il peut être judicieux de contacter les professionnels qui sont formés à ces tests pour qu’ils puissent te faire une analyse objective des résultats. L’idée étant d’avoir une discussion avec eux pour mieux te comprendre en faisant preuve de bon sens et non de prendre les résultats pour argent comptant.


Un autre moyen de mieux te comprendre est de demander l’avis des personnes qui te connaissent, ceux avec qui tu es en contact. L’idée étant de faire un état des lieux à 360 ° en demandant du feed–back à ces personnes que tu côtoies aussi bien dans ton environnement professionnel, personnel qu’associatif et/ou sportif. Tu verras que certains feed-back reviendront et que d’autres retours vont diverger. Tu constateras aussi que les feed-back seront dépendants du contexte dans lequel tu évolues et des personnes avec qui tu évolues.

Dans la série « Approfondir la connaissance de soi », j’ai envie aujourd’hui de te présenter la fenêtre de Johari.


C’est un outil qui t’aidera à collecter de nombreuses informations sur toi pour mieux te connaître et te comprendre. Cet outil te permettra aussi d’aller plus loin, car ce sera un super moyen de sortir de ta zone de confort.


Si tu souhaites que l'on en parle ensemble, tu peux découvrir ce que je te propose ici.

Origine de l’outil


Le mot Johari, qui a une consonance très japonaise, est en fait tiré de la jonction des premières lettres des prénoms des inventeurs du concept : les 2 psychologues américains Joseph Luft et Harrington Ingham. Ce concept n’a pour le coup rien de japonais.


Le modèle a été développé par ces deux personnages, afin de comprendre et améliorer les relations entre humains en comparant ce que nous savons de nous ou pas et ce que les autres savent ou pas de nous, pour ensuite améliorer ces relations


Description de l’outil


La fenêtre de Johari est composée de quatre cadrans qui prend en compte 2 aspects :

  • MOI :

- Ce que je sais de moi

- Ce que je ne sais pas de moi

  • LES AUTRES

- Ce que les autres savent de moi

- Ce que les autres ne savent pas de moi


La fenêtre de Johari est composée des 4 cadrans suivants :


1) La zone ouverte ou publique, l’arène : Ici tu trouves les informations qui sont connues de moi et des autres, ce que je partage ouvertement, ce que je décide de montrer aux autres : la partie émergée de l’iceberg en quelque sorte.

Exemple : mon identité, mon emploi, mes projets de vacances ou de voyages…

2) La zone cachée ou jardin secret, ma façade : Les choses privées que personne ne connait et que je garde pour moi. Les informations que je décide de garder pour moi : la partie immergée de l’iceberg.

Exemple : mes secrets, mon histoire personnelle que je ne partage pas, mes peurs, mes angoisses…

3) La zone aveugle, l’angle mort : Les choses que je ne sais pas de moi et

que les autres savent de moi. Ce sont les choses connues des autres uniquement, leur vision de moi, les

informations que je montre sans en avoir moi-même conscience, les choses naturelles pour moi.

Exemple : des tics de langages, ma gentillesse, mon comportement quand je suis stressée…

4) La zone inconnue : Les choses que je ne sais pas de moi et que les autres ne savent pas de moi non plus. Ce qui est inconnu de moi et des autres.

Exemple : Je n’ai jamais fait de tiramisu. Si quelqu’un demande si je suis capable de préparer un tiramisu (lui ne sait pas si je sais le faire et moi non plus).

J’ai deux réponses possibles :

  • N° 1, je dis : « non »

  • N° 2, je dis : « Je ne sais pas »

Il y a de forte chance que la réponse spontanée soit la N°1 et pourtant je ne pense pas que ce soit la plus juste. Ben oui, je n’ai jamais fait de tiramisu, alors comment puis-je vraiment savoir, si je sais faire ou pas un tiramisu. Il faut d’abord le tester, expérimenter pour répondre à cette question.

J’aime beaucoup ce cadran car c’est ici l’occasion d’expérimenter et de sortir de sa zone de confort.


Voilà à quoi ressemble la fenêtre de Johari :


Comment ça marche ?


1 outil et 2 façons de le compléter :


Je vais te présenter la manière d’utiliser cet outil, tu verras ce n’est pas compliqué.


  • Etape 1 : Auto-évaluation

Disclaimer : Il n’y a pas de bonnes ou mauvaises réponses !! Ne réponds pas comment tu aimerais être, mais vraiment ce que tu penses être. Essaie d’être la plus sincère possible avec toi-même.

Tu trouveras ci-dessous une liste de d’adjectifs que tu peux aussi télécharger ici. Dans cette liste, tu dois en sélectionner 5, si c’est trop dur, va jusqu’à 7. Essaie d’être la plus objective possible.


  • Etape 2 : Collecte d’information

Uniquement après avoir fait la 1ere étape, demande à ton entourage de choisir 5 adjectifs qui te caractérisent (ou 7 selon ce que tu as fait à l’étape 1) parmi cette même liste.


  • Etape 3 : Compléter la fenêtre de Johari avec les informations collectées

Après ces deux étapes, tu auras une liste de 4 groupe d’adjectifs que tu devras placer de la manière suivante dans la fenêtre de Johari.

  • Les adjectifs communs 1, c’est-à-dire ceux tu as choisi et ce que les autres ont choisi seront placés le cadran zone ouverte.

  • Les adjectifs non-communs 1, c’est-à-dire ceux que tu as choisis et qui n’ont pas été choisi par les autres seront placés le cadran zone secrète.

  • Les adjectifs non-communs 2, c’est-à-dire ceux que tu n’as pas choisis, mais qui ont été choisi par les autres seront placés dans la zone de l’angle mort.

  • Les adjectifs communs 2, c’est-à-dire que ni toi, ni les autres avez choisi seront placés dans la zone inconnue.

  • Etape 4 : Analyse des résultats obtenus

Maintenant, c’est le moment d’analyser les informations obtenues et de te poser les questions suivantes :

  • Qu’as-tu appris de/sur toi de nouveau, de ta manière de faire ou d’être perçue ?

  • Y a-t’il des comportements positifs ou négatifs dont tu n’étais pas conscient ? Que souhaites-tu changer ?

  • Qu’es-tu prête à partager sur toi, à dévoiler de toi ?

  • Quelles nouvelles expériences as-tu envie de tenter, d’oser, pour savoir ce dont tu es capable ?


Une autre manière de compléter la fenêtre de Johari est de ne pas se limiter aux adjectifs précédents :


1) Zone ouverte ou publique, l’arène : Tu fais une liste de toutes les choses, informations qui sont connues de toi et des autres. En gros il s’agit ici de noter tout ce que tu partages ouvertement, ce que tu décides de montrer aux autres : c’est en quelque sorte la partie émergée de l’iceberg.


2) Zone cachée ou jardin secret (ma façade) : Ici c’est le moment de faire une liste des informations personnelles que tu partages difficilement (peut-être uniquement avec des proches ou pas du tout). Quelles sont les informations que personne ne connait de toi et que tu gardes pour toi : c’est la partie immergée de l’iceberg.


3) Zone aveugle, l’angle mort : Ici ce sera le moment de comprendre ce que les autres savent ou voient de toi et dont tu ne te rends pas compte. Sais-tu comment les autres te perçoivent ? Quelle est leur vision de toi. Quelles sont les informations que tu montres sans en être consciente comme les tics de langage. La seule façon de faire cette étape est de demander du feed–back aux autres.

  • Tu peux leur demander par exemple comment ils te percevaient au début de ta relation avec eux. Ont-ils changé d’avis sur toi avec le temps, en te connaissant mieux ? Tu vois où je veux en venir.

  • Leur demander un feed-back général, sur tes qualités, tes points d’amélioration ou bien de demander du feed-back dans un contexte particulier, comme par exemple :

- Si tu as dû gérer une situation d’urgence au travail ou personnelle, comment l’as-tu fait ?

- Comment tu réagis en situation de stress, dans le jeu ou dans une situation tendue


Le feed-back est nécessaire pour réduire ton angle mort.

4) Zone inconnue : l’idée ici c’est d’expérimenter, d’oser faire des choses pour apprendre des choses sur soi. Ici tu peux lister les choses que tu n’as jamais faites et que tu aimerais tenter. Tu peux aussi noter les choses que tu penses ne pas savoir faire, alors que tu n’as jamais essayé. Et si tu veux te lancer, tu peux le partager avec des personnes qui pourront te soutenir si besoin et éventuellement te donner du feed-back quand tu passeras à l’action.

En gros, passer à l’action te permettra d’expérimenter pour mieux te connaître et sortir de ta zone confort en osant tenter de nouvelles choses sans connaître l’issue de ton expérience. C’est aussi l’occasion de tenter le lâcher prise…

Exemple : Suis-je capable de faire une présentation devant 20 personnes ?



Intérêt de l’outil


En ce qui me concerne, cet outil à de nombreuses vertus :


  • Améliorer notre relation aux autres qui est l’objectif initial de l’outil : en agrandissant la zone ouverte et réduisant la zone secrète. Et c’est vrai ! Dévoiler qui nous sommes (et bien sur il ne s’agit pas ici de tout dire, si nous n’en n’avons pas envie) et être un peu plus vulnérable (ne pas porter de masque) nous rapproche des autres et leur permet de mieux comprendre nos comportements et donc de mieux nous comprendre. En agrandissant la zone ouverte et réduisant la zone de l’angle mort. Nous écoutons les feed-back qui sont pour nous sources d’amélioration. Si l’on comprend comment nous sommes perçues à cause de certains comportements dont nous ne sommes pas conscientes, cela nous permet de les modifier pour être au plus près de qui nous sommes.


  • Améliorer la confiance en soi :

- En agrandissant la zone ouverte et réduisant la zone de l’angle mort. Nous

écoutons les feed-back positifs dont nous n’avions pas conscience, nous prenons confiance de ce dont nous sommes réellement capables.

- En agrandissant la zone ouverte et réduisant la zone inconnue. Nous testons et réussissons de nouvelles choses que nous ne savions être capables de faire. Et si après l’expérience nous voyons que nous ne savons pas le faire ou que cela ne nous plait pas, alors nous avons augmenté notre connaissance de soi.


  • Améliorer notre connaissance de soi. Avec le point précédant évidemment et tous les autres, nous avons réduit notre zone de l’angle mort, notre zone secrète et notre zone inconnue) et par conséquent augmenté systématiquement notre zone ouverte.

J’espère que cet article t’a plu et que tu es motivée pour mieux te connaître et sortir de ta zone de confort tout en améliorant ta relation aux autres grâce à la fenêtre de Johari.


Pour passer à l’action, télécharge l'ebook ici :

Et contacte-moi si tu as des questions.


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