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Comment mieux se connaître grâce à la fenêtre de Johari ?

  • Photo du rédacteur: Nathalie
    Nathalie
  • 12 oct. 2022
  • 8 min de lecture

Dernière mise à jour : 19 août


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Lorsque l’on cherche à mieux se connaître, on commence en général seule avec l’aide de tests de personnalité.


Des tests de personnalité, il en existe un paquet. Tu connais peut-être l’un des tests suivants: le DISC, MBTI, Leadership Circle… Peut-être en as-tu déjà faits d’ailleurs ? Ces tests sont intéressants, car ils donnent de nombreuses informations et mettent des mots sur qui nous sommes.


Si tu fais ce genre de tests, je te conseille d’avoir un regard critique sur les profils qui te seront transmis, ce qui ne veut bien sûr pas dire refuser ou occulter les informations qui ne te conviennent pas. Il peut être judicieux de contacter les professionnels qui sont formés à ces tests pour qu’ils puissent te faire une analyse objective des résultats. L’idée étant d’avoir une discussion avec eux pour mieux te comprendre en faisant preuve de bon sens, et non de prendre les résultats pour argent comptant.


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Un autre moyen de mieux te comprendre est de demander l’avis des personnes qui te connaissent, celles avec qui tu es en contact. L’idée étant de faire un état des lieux à 360 ° en demandant du feed–back à ces personnes que tu côtoies aussi bien dans ton environnement professionnel, personnel qu’associatif et/ou sportif. Tu verras que certains feed-back reviendront et que d’autres divergeront. Tu constateras aussi que les feed-back seront dépendants du contexte dans lequel tu évolues et des personnes avec qui tu interagis.

Si le sujet de la compréhension de soi t’intéresse, je t’invite à lire mon article « 7 bonnes raisons de mieux se connaître».


Dans la série « Connaissance de soi », j’ai envie aujourd’hui de te présenter la fenêtre de Johari.


C’est un outil qui t’aidera à collecter de nombreuses informations sur toi pour mieux te connaître et te comprendre. Cet outil te permettra aussi d’aller plus loin, car ce sera un super moyen de sortir de ta zone de confort.


C'est d'ailleurs ce que je t'aide à faire, moi aussi, grâce à mes services que tu peux découvrir ici.

Origine de l’outil


Le mot Johari, qui a une consonance très japonaise, est en fait une combinaison des premières lettres des prénoms des deux psychologues américains à l’origine du concept : Joseph Luft et Harrington Ingham. Ce concept n’a pour le coup rien de japonais.


Le modèle a été développé par ces deux personnages, afin de comprendre et améliorer les relations entre humains en comparant ce que nous savons de nous ou pas à ce que les autres savent ou pas de nous, pour ensuite améliorer ces relations.


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Description de l’outil


La fenêtre de Johari est composée de quatre cadrans qui prennent en compte 2 aspects :

  • MOI :

- Ce que je sais de moi

- Ce que je ne sais pas de moi

  • LES AUTRES :

- Ce que les autres savent de moi

- Ce que les autres ne savent pas de moi


La fenêtre de Johari est composée des 4 cadrans suivants :


1) La zone ouverte ou publique, l’arène : Ici, tu trouves les informations qui sont connues de moi et des autres, ce que je partage ouvertement, ce que je décide de montrer aux autres. C'est en quelque sorte la partie émergée de l’iceberg.

Exemples : mon identité, mon emploi, mes projets de vacances ou de voyages…

2) La zone cachée ou le jardin secret, ma façade : Les choses privées que personne ne connait et que je garde pour moi. Les informations que je décide de garder pour moi. C'est la partie immergée de l’iceberg.

Exemples : mes secrets, mon histoire personnelle que je ne partage pas, mes peurs, mes angoisses…

3) La zone aveugle, l’angle mort : Les choses que je ne sais pas de moi et

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que les autres savent de moi. Ce sont les choses connues des autres uniquement, leur vision de moi, les

informations que je montre sans en avoir moi-même conscience, les choses naturelles pour moi.

Exemples : des tics de langage, ma gentillesse, mon comportement quand je suis stressée…

4) La zone inconnue : Les choses que je ne sais pas de moi et que les autres ne savent pas de moi non plus. Ce qui est inconnu de moi et des autres.

Exemples : Je n’ai jamais fait de tiramisu. Si quelqu’un me demande si je suis capable de préparer un tiramisu et que moi non plus je ne sais pas si j'en suis capable .

J’ai deux réponses possibles :

  • N° 1, je dis : « Non »

  • N° 2, je dis : « Je ne sais pas »


Il y a de fortes chances que la réponse spontanée soit la N°1 et pourtant je ne pense pas que ce soit la plus juste. Ben oui, je n’ai jamais fait de tiramisu, alors comment puis-je vraiment savoir si je sais faire ou pas un tiramisu? Il faut d’abord le tester, expérimenter pour répondre à cette question.

J’aime beaucoup ce cadran, car c’est ici l’occasion d’expérimenter et de sortir de sa zone de confort.


Voilà à quoi ressemble la fenêtre de Johari :

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Comment ça marche ?


1 outil et 2 façons de le compléter :


Je vais te présenter la manière d’utiliser cet outil, tu verras ce n’est pas compliqué.


  • Etape 1 : Autoévaluation

Disclaimer : Il n’y a pas de bonnes ou mauvaises réponses !! Ne réponds pas comment tu aimerais être, mais vraiment ce que tu penses être. Essaie d’être la plus sincère possible avec toi-même.

Tu pourras télécharger ici une liste d’adjectifs. Dans cette liste, tu dois en sélectionner 5. Si c’est trop difficile de choisir, va jusqu’à 7. Essaie d’être la plus objective possible.


  • Etape 2 : Collecte d’information

Uniquement après avoir fait la 1re étape, demande à ton entourage de choisir 5 adjectifs qui te caractérisent (ou 7, selon ce que tu as fait à l’étape 1) parmi cette même liste.


  • Etape 3 : Compléter la fenêtre de Johari avec les informations collectées

Après ces deux étapes, tu auras une liste de 4 groupes d’adjectifs que tu devras placer de la manière suivante dans la fenêtre de Johari :

  • Les adjectifs communs 1, c’est-à-dire ceux que tu as choisis et qui ont été également choisis par les autres. Ils seront placés dans le cadran : zone ouverte.

  • Les adjectifs non communs 1, c’est-à-dire ceux que tu as choisis et qui n’ont pas été choisis par les autres, seront placés dans le cadran : zone secrète.

  • Les adjectifs non communs 2, c’est-à-dire ceux que tu n’as pas choisis, mais qui ont été choisis par les autres, seront placés dans le cadran : zone de l’angle mort.

  • Les adjectifs communs 2, c’est-à-dire que ni toi ni les autres n'avez choisis, seront placés dans le cadran : zone inconnue.

  • Etape 4 : Analyse des résultats obtenus

Maintenant, c’est le moment d’analyser les informations obtenues et de te poser les questions suivantes :

  • Qu’as-tu appris de/sur toi de nouveau, de ta manière de faire ou d’être perçue ?

  • Y a-t-il des comportements positifs ou négatifs dont tu n’étais pas consciente ? Que souhaites-tu changer ?

  • Qu’es-tu prête à partager sur toi, à dévoiler de toi ?

  • Quelles nouvelles expériences as-tu envie de tenter, d’oser, pour savoir ce dont tu es capable ?

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Une autre manière de compléter la fenêtre de Johari est de ne pas se limiter aux adjectifs précédents :


1) Zone ouverte ou publique, l’arène : Tu fais une liste de toutes les informations qui sont connues de toi et des autres. En gros, il s’agit ici de noter tout ce que tu partages ouvertement, ce que tu décides de montrer aux autres. C’est en quelque sorte la partie émergée de l’iceberg.


2) Zone cachée ou le jardin secret, ma façade : Ici, c’est le moment de faire une liste des informations personnelles que tu partages difficilement (peut-être uniquement avec des proches ou pas du tout). Quelles sont les informations que personne ne connait de toi et que tu gardes pour toi ? C’est la partie immergée de l’iceberg.


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3) Zone aveugle, l’angle mort : Ici, ce sera le moment de comprendre ce que les autres savent ou voient de toi et dont tu ne te rends pas compte. Sais-tu comment les autres te perçoivent ? Quelle est leur vision de toi ? Quelles sont les informations que tu montres sans en être consciente, comme les tics de langage ? La seule façon de faire cette étape est de demander du feed–back aux autres.

  • Tu peux leur demander, par exemple, comment ils te percevaient au début de ta relation avec eux. Ont-ils changé d’avis sur toi avec le temps, en te connaissant mieux ? Tu vois où je veux en venir.

  • Leur demander un feed-back général, sur tes qualités, tes points d’amélioration ou bien demander du feed-back dans un contexte particulier, par exemple :

- Si tu as dû gérer une situation d’urgence au travail ou personnelle, comment l’as-tu fait ?

- Comment tu réagis en situation de stress, dans le jeu ou dans une situation tendue ?


Le feed-back est nécessaire pour réduire ton angle mort.

4) Zone inconnue : l’idée est d’expérimenter, d’oser faire des choses pour apprendre des choses sur soi. Tu peux lister les choses que tu n’as jamais faites et que tu aimerais tenter. Tu peux aussi noter les choses que tu penses ne pas savoir faire, alors que tu n’as jamais essayé. Et si tu veux te lancer, tu peux le partager avec des personnes qui pourront te soutenir, si besoin, et éventuellement te donner du feed-back quand tu passeras à l’action.

En gros, passer à l’action te permettra d’expérimenter pour mieux te connaître et sortir de ta zone de confort en osant tenter de nouvelles choses sans connaître l’issue de ton expérience. C’est aussi l’occasion de tenter le lâcher-prise…

Exemple : Suis-je capable de faire une présentation devant 20 personnes ?


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Intérêt de l’outil


En ce qui me concerne, cet outil a de nombreuses vertus :

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  • Améliorer notre relation aux autres, qui est l’objectif initial de l’outil.

    - Se dévoiler un peu (sans tout révéler, si on ne le souhaite pas) et être plus vulnérable nous rapproche des autres. Cela les aide à mieux comprendre nos comportements, et donc à mieux nous comprendre.

    - En agrandissant la zone ouverte et en réduisant la zone de l’angle mort. Nous écoutons les feed-back qui sont pour nous source d’amélioration. Si nous comprenons comment nous sommes perçues à cause de certains comportements dont nous ne sommes pas conscientes, cela nous permet de les modifier pour être au plus près de qui nous sommes.


  • Améliorer la confiance en soi :

- En agrandissant la zone ouverte et en réduisant la zone de l’angle mort. Nous écoutons les feed-back positifs dont nous n’avions pas conscience, nous prenons confiance de ce dont nous sommes réellement capables.

- En agrandissant la zone ouverte et en réduisant la zone inconnue. Nous testons et réussissons de nouvelles choses que nous ne soupçonnions pas être capables de faire. Et si, après l’expérience, nous voyons que nous ne savons pas le faire ou que cela ne nous plait pas, alors nous avons augmenté notre connaissance de soi.


  • Améliorer notre connaissance de soi. Grâce au point précédent et à tous les autres, nous avons réduit notre zone de l’angle mort, notre zone secrète et notre zone inconnue. Par conséquent, nous avons augmenté notre zone ouverte.


J’espère que cet article t’a plu et que tu es motivée pour mieux te connaître et sortir de ta zone de confort tout en améliorant ta relation aux autres grâce à la fenêtre de Johari.


Pour passer à l’action, télécharge l'ebook ici :

Et contacte-moi si tu as des questions.


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